François Marland passionné de pêche et amoureux de la nature nous informe sur la situation préoccupante des poissons d’eau douce.
Le saumon d’atlantique, l’anguille et le brochet en danger
Le vice-président de la fédération nationale pour la pêche en France tire la sonnette d’alarme.
Le saumon atlantique, l’anguille et le brochet sont en voie de disparition.
Le saumon atlantique qui était jadis très abondant dans nos cours d’eau à vue son abondance se réduire de façon extrêmement notable depuis l’industrialisation et l’édification d’un grand nombre d’ouvrages et de barrages hydroélectriques. A l’époque, la Loire était célèbre pour sa traversée des très grands saumons qui remontaient se reproduire jusque dans le haut allié. Aujourd’hui, il n’en passe plus que quelques centaines alors qu’ils étaient des milliers auparavant. Ce grand migrateur qui traversait l’océan atlantique et même le Groenland jusque sur les têtes de bassins des rivières pour se reproduire, ne peut plus accomplir la totalité de ce parcours.
Les grands barrages et grands ouvrages qui ont été édifiés par la main de l’homme ne lui permettent plus de remonter jusqu’à ces zones de frayères où ils se reproduisaient dans le passé.
François Marland précise que l’’anguille qui est aussi un grand migrateur, migre dans le sens inverse. Elle naît dans la mer des Sargasses et remonte ensuite nos cours d’eau. Elle est en grand danger alors que cette espèce était encore très abondante il y a une ou deux décennies.
La surpêche menace les poissons d’eau douce
Ce constat est particulièrement visible au niveau des estuaires. Les larves viennent s’échouer sur les plages pour remonter en direction des cours d’eau. Cette espèce a été victime d’un certain nombre d’actes de braconnage intensif et d’une forte valorisation en direction des marchés de l’extrême orient.
Des mesures réglementaires ont été prises pour réduire la période où la capture est autorisée. Cela permet aux espèces aquatiques d’avoir le temps de se renouveler. Les scientifiques et défenseurs de la nature estiment que ces mesures sont insuffisantes et demandent même à en interdire la capture pendant plusieurs années.
La troisième espèce, le brochet, est aussi en danger à la suite de profondes modifications des cours d’eau qui ont fait disparaître leurs frayères. Le brochet a pour particularité de se reproduire sur des zones inondées à la fin de l’hiver et au début du printemps. Les travaux et les aménagement réalisés par l’homme pour limiter les risques d’inondations, réduisent les lieux propices à la reproduction des brochets.
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